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Fantasy à la carte
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22 février 2015

Feldrik Rivat, L’Exil, Les Kerns de l’Oubli, tome 1

les kerns de l'oubli tome 1

Almenarc’h l’imprenable, l’inexpugnable, l’inaccessible… la belle cité se voit décerner bien des noms. Construite sur un éperon rocheux, la citadelle a toujours été gouvernée par une succession de souverains à poigne, la rendant ainsi presque invulnérable. Enfin jusqu’à ce jour. En effet, la cité est sur le point d’être attaquée. Attaque qui pourrait bien être le fruit de trahisons internes. Et si le grand gardien Roch lui-même ne peut rien faire pour empêcher cela et tombe à son tour lors d’un combat quelque peu déloyal, cela n’augure rien de bon pour Almenarc’h. Les temps changent. Des vies sont menacées. L’intrusion de la cité sacrée par des happeurs noirs, ces voleurs d’âmes à mi-chemin entre le vampire et le zombie, risque bien de sonner le glas de la vie. Ce sont de véritables créatures de cauchemar aux dents longues, à la bouche cousue et au crâne pointu. 

Une prophétie l’avait annoncé. En tout cas, c’est ce que la belle et très mystérieuse Awana déclare au jeune amnésique Erkan. Le jeune homme ignore tout de sa véritable identité. Il est le fils de Roch et de Siham. Mais il est aussi et surtout l’élu selon la jeune femme, autrement dit celui que tous les peuples attendent pour les sauver d’une mort certaine. Pour Erkan, c’est le début d’une quête, celle de survivre, celle de comprendre qui il est et aussi d’accepter sa destinée. 

Un petit nouveau dans le milieu de la fantasy, Feldrik Rivat nous entraîne dans son univers complexe des Kerns. Pour bien comprendre ce monde chimérique et l’apprécier à sa juste valeur, il ne faut pas hésiter à s’y immerger totalement et peut-être à persévérer dans la lecture. 

carte des kerns

En suivant différents protagonistes qui prennent tour à tour le rôle de narrateur, il n’est pas facile pour le lecteur de s’y retrouver, tout du moins au début. Néanmoins, des éléments propres à l’heroic fantasy comme la quête à mener, le héros solitaire, la magie mais aussi une cartographie détaillée d’un monde aux contrées imaginaires apparaissent comme des balises pour un lectorat en terre inconnue. Autant d’éléments qui invitent le lecteur au voyage. Feldrik met donc ici l’accent sur de fortes personnalités qui peuvent aussi être bien attachantes que détestables. Mais dans tous les cas, elles ne laissent pas indifférentes. D’autre part, le choix de conclure si abruptement son premier roman amène à se demander ce que sera le second et le troisième volet de cette trilogie. Il faut croire que Les Kerns de l’Oubli n’en ont donc pas fini de révéler tous les secrets d’Almenarc’h… A suivre ! 

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