Mathieu Gaborit, Chronique du Soupir

A l'origine, le monde était centré sur la Fée primordiale d'où émanaient les Verticales, lignes de magie qui s'élevaient vers le ciel, vers d'autes Fées primordiales. Les hommes vivaient alors en parfaite harmonie avec les fées. Mais les hommes voulurent avoir davantage d'emprise sur la Fée primordiale, qui pour sauver le monde, n'eut d'autre choix que de couper les Verticales. Les hommes se retrouvent alors en grand danger, privés d'air pur. La Fée primordiale pardonne aux hommes et crée, avec les Hautes Fées, les Lignes-Vie . Chaque homme vit alors avec une fée à la place du coeur. Cette fée lui permet d'avoir accès à la vie générée par les Lignes-Vie. Le souffle des hommes dépend entièrement de la fée qui l'habite.

Voici le monde crée par Mathieu Gaborit, un monde où il décline le champ lexical lié au souffle : respiration, soupir, air, ...

Lilas, naine au tempérament bien trempé, a été chef de la garde de la Haute Fée dans la cité nommée Médiane. En prenant sa retraite, elle a choisi de s'installer au Sycomore, auberge proche de la mer, à l'endroit où Frêne, son ancien époux, a subit ce que vivent chacun des êtres de son espèce : l'Ancrage. Un phénomène qui change le corps en pierre et qui transforme l'esprit en une fée appelée Fée-Nexus. Lilas vit maintenant avec un elfe, Errence, capable de faire voyager sa conscience le long des Lignes-Vie. Lilas a un mauvais pressentiment, un danger approche. ..

Mathieu Gaborit nous fait découvrir, dans Chronique du Soupir, des tableaux fantastiques : le navire des sirènes, grande Géode se déplaçant au dessus des flots ; l'Axile, formé de cinq arbres gigantesques, et offrant refuge à ceux qui s'éloignent des Lignes-Vie ; ...

Je suis assez admirative de l'imagination foisonnante de l'auteur mais je regrette que certains aspects du roman ne soit pas assez développés. J'ai pris du temps à bien comprendre le monde décrit et j'avoue que certains passages sont restés obscurs.