Dragons
Apparentée aux reptiles, cette créature imaginaire est présente dans de nombreuses mythologies, tantôt bénéfique ou maléfique.
Son origine semble très ancienne, le Néolithique.
Les premières représentations ont été retrouvées en Mongolie et en Chine.
Ce monstre légendaire, à la fois serpent, crocodile, dinosaure, varan a pris son apparence quasi définitive au fur et à mesure des histoires racontées au cours des siècles. L’image du dragon est maintenant universellement connue.
Dans les mythologies grecque, celtique et nordique, le dragon est représenté par une créature ailée, crachant du feu. L’origine du mot grec drákōn (δράκων) vient d’un verbe signifiant « voir, regarder d’un regard perçant » d’où la notion de surveillance de quelque chose (un trésor par exemple) lié au dragon.
Le christianisme voit dans le dragon l’incarnation du mal.
Le Léviathan, monstre marin évoqué dans la bible, est mi-serpent mi-dragon est symbole de cataclysme.
Les Vikings ont utilisés l’image du dragon pour sculpter les proues et poupes de leurs navires, les drakkars, pour effrayer l’ennemi et les mauvais esprits.
Les dragons asiatiques n’ont pas tout à fait la même morphologie que dans l’imaginaire occidental et, même s’ils restent des créatures dangereuses, ils ne sont pas considérés comme totalement hostiles.
Les dragons asiatiques sont composés de plusieurs parties provenant d’animaux différents.
Le nombre de griffes du dragon lui en donne son importance. L’emblème du dragon à cinq griffes, le plus puissant, est utilisé seulement par l’Empereur et sa famille. La couleur du dragon a aussi son importante, la couleur jaune étant la couleur impériale. En Asie, le dragon est lié à l’eau.
Le nouvel an chinois est marqué par la danse du dragon, symbole de la bravoure, de la chance, qui chasse les mauvais esprits.
La représentation moderne du dragon se fait bien sûr par la littérature, le cinéma ou encore les jeux vidéos.
Le dragon, créature intelligente, communique avec les humains et use de charmes. Son sang est pourvu de propriétés magiques.
Robin Hobb consacre sa saga Les Cités des Anciens à ces créatures fantastiques, à la recherche d’une cité perdue, Kelsingra, où ils cohabitaient avec des hommes et des femmes devenus « des anciens ». Ces Anciens ont été modifiés dans leur apparence et leur situation de mortels pour vivre le plus longtemps possible en parfaite harmonie avec les dragons.
Tolkien a aussi donné une part belle à ces monstres magiques et maléfiques. Parmi eux, Glaurung, surnommé le « Père des dragons » et Smaug, gardien du trésor volé aux nains dans la Montagne Solitaire.
Le cinéma ne fait pas exception et les effets spéciaux permettent des prouesses dans la représentation de ces créatures spectaculaires.